Dans la Région des Hauts-Bassins, il y’a deux types d’organisations des acteurs dans le secteur culturel des Hauts-Bassins à l’image de la situation au plan national. Il s’agit des associations et des entreprises culturelles.
Leur structuration à travers des groupes d’intérêt, porteurs de causes communes a connu une
évolution marquée par une pluralité d’associations mises en place, en fonction du territoire
(région, province, commune), de la filière ou même de la sous-filière.
1. Les associations
La structuration des associations culturelles dans la région des Hauts-Bassins repose sur le
modèle de la Confédération Nationale de la Culture CNC, appuyé par l’Etat.
Avec l’accompagnement du PAIC GC, la CNC a procédé à la mise en place de ses
démembrements dans les régions en 2021. Ainsi, cinq fédérations ont été installées :
- La Fédération de la Filière des Arts Plastiques et Appliqués du Burkina Faso (FEFAPA-
HBS) ; - La Fédération Nationale des Acteurs du Patrimoine du Burkina Faso (FENAPAC- HBS) ;
- La Fédération Nationale du Cinéma et de l’Audiovisuel du Burkina Faso (FNCA-HBS) ;
- La Fédération Nationale des Professionnels de la Scène du Burkina Faso
(FN/PROSCENE-HBS) ; - L’Union Nationale de la Musique du Burkina Faso (UNAM-HBS),
Après la mise en place des bureaux des fédérations, les délégués des faitières se sont reéunis
pour élire le bureau régional de la confédération, composé des six (06) membres.
S’il est vrai que la majorité des associations culturelles adhèrent à ce dispositif reconnu par
l’Etat, il est important de relever que certains acteurs ne s’y retrouvent pas et préfèrent se
conforter dans d’autres initiatives de regroupements
La structuration des associations culturelles dans la région des Hauts-Bassins repose sur le
modèle de la Confédération Nationale de la Culture CNC, appuyé par l’Etat.
Dans le but d’améliorer la gouvernance dans le secteur, Avec l’accompagnement du le PAIC a
accompagné GC, la CNC a procédé à la mise en place de ses démembrements dans les
régions en 20211. Dans les Hauts-Bassins, ce fut un processus de structuration qui a
commencé avec la sensibilisation des acteurs à leur pleine adhésion à la dynamique de la
structuration qui était en cours des acteurs, puis par le recensement des associations dans les
différentes filières professionnelles.
Par la suite, des élections ont été organisées courant mai 2022 en vue de la mise en place des
cinq (05) fédérations suivantes: - La Fédération de la Filière des Arts Plastiques et Appliqués du Burkina Faso (FEFAPA-
HBS) ; - La Fédération Nationale des Acteurs du Patrimoine du Burkina Faso (FENAPAC- HBS) ;
- La Fédération Nationale du Cinéma et de l’Audiovisuel du Burkina Faso (FNCA-HBS) ;
- La Fédération Nationale des Professionnels de la Scène du Burkina Faso
(FN/PROSCENE-HBS) ; - L’Union Nationale de la Musique du Burkina Faso (UNAM-HBS),
Après la mise en place des bureaux des fédérations, les délégués des faitières se sont réunis
pour élire le bureau régional de la confédération, composé des six (06) membres.
Il faut mentionner que ce recensement a permis à la CNC d’enrôler cent quinze (115)
associations opérant dans le secteur de la culture. Les résultats de cette opération sont
consignés dans le tableau ci-après:
Arts de la scène | Arts plastiques et appliqués | Cinéma et Audiovisuel | Patrimoine | Musique | Livre et Edition | Total | |
Houet | 40 | 16 | 07 | 13 | 04 | 01 | 81 |
Tuy | 03 | 02 | 01 | 04 | 00 | 00 | 10 |
Kénédougou | 11 | 08 | 01 | 04 | 00 | 00 | 24 |
Total | 52 | 26 | 09 | 21 | 04 | 01 | 115 |
Il faut dire que les chiffres contenus dans ce tableau sont indicatifs car cette opération n’a pas pris en compte
toutes les nombreuses associations qui, au cours de la période n’étaient pas à jour vis-à-vis des
textes sur les associations en vigueur dans notre pays. Beaucoup d’associations n’ont pu se
faire enregistré par manque de récépissés ou de déclaration d’existence non à jour. A ces
lacunes, s’ajoute un nombre élevé d’associations dans l’artisanat d’art (tisserands, tisseuses,
teinturiers…) qui, par manque d’informations, se considèrent à tort ou à raison comme ne
faisant pas partie du secteur de la culture.
S’il est vrai que la majorité des associations culturelles adhèrent à ce dispositif reconnu par
l’Etat, il est important de relever que certains acteurs ne s’y retrouvent pas et préfèrent se
conforter dans d’autres initiatives de regroupements.
La création de la Chambre des métiers et d’artisanat d’art en 2010 au plan national puis celle de
l’antenne des Hauts-Bassins la même année a entraîné la création au niveau régional, des
faîtières pour les métiers les plus organisés comme la sculpture, le tissage…On a donc la
Fédération Nationale des Artisans du Burkina Faso, la Chambre régional de Métiers et
l’artisanat. Ces structures opèrent indépendamment l’une de l’autre, sans synergie d’actions
entre elles ou avec la Direction générale de l’Artisanat du Ministère du Commerce, de l’Industrie
et de l’Artisanat). Dans la nouvelle dynamique de structuration des acteurs dans le cadre de la
mise en œuvre de la SNCT, l’artisanat d’art est également considérés comme une sous filière
de la FEFAPA. De ce point de vue, la mise en place d’outils ou de dispositifs communs aux
deux ministères (MCCAT et MCIA) pour l’accompagnement des artisans d’art s’avère
nécessaire.
Ainsi, cinq fédérations ont été installées :
- La Fédération de la Filière des Arts Plastiques et Appliqués du Burkina Faso (FEFAPA-
HBS) ; - La Fédération Nationale des Acteurs du Patrimoine du Burkina Faso (FENAPAC- HBS) ;
- La Fédération Nationale du Cinéma et de l’Audiovisuel du Burkina Faso (FNCA-HBS) ;
- La Fédération Nationale des Professionnels de la Scène du Burkina Faso
(FN/PROSCENE-HBS) ; - L’Union Nationale de la Musique du Burkina Faso (UNAM-HBS),
Après la mise en place des bureaux des fédérations, les délégués des faitières se sont reunis
pour élire le bureau régional de la confédération, composé des six (06) membres.
S’il est vrai que la majorité des associations culturelles adhèrent à ce dispositif reconnu par
l’Etat, il est important de relever que certains acteurs ne s’y retrouvent pas et préfèrent se
conforter dans d’autres initiatives de regroupements.
2. Les entreprises culturelles
On estime à une vingtaine dans la région des Hauts- Bassins, les entreprises déclarées et
durables existant dans l’ensemble des filières des arts et de l’artisanat d’art. où prédomine le
statut informelCelles de ces structures .en règle avec les textes en vigueur ont pris part aux
élections consulaires au niveau régional. La participation des entreprises culturelles à cette
instance stratégique leur offre l’opportunité de défendre la cause d’un secteur dont le potentiel
en termes de création de richesses reste encore sous-estimé.
Il faut dire que La majoritéla majorité de ces structures entreprises ont des tailles diverses et
fonctionnent comme associations évoluant dans l’informel et souvent non enregistrées. Elles
ignorent les textes mais respectent le paiement des taxes sur le spectacle. Certaines
envisagent de se formaliser pour avoir accès à l’information (technique et sur les opportunités
de financement), au financement et aux formations. D’autres opérant dans le même domaine se
structurent en association afin de mieux défendre leurs intérêts.
Les entretiens et enquêtes révèlent une faible culture du droit d’auteur et une insuffisance de
formation technique et professionnelle. À l’exception de la filière cinéma et audiovisuel, une
forte concurrence existe entre leurs regroupements de représentation collective professionnelle.
Elle bloque la recherche de solutions collectives.
Ces entreprises culturelles, à l’instar des associations, sont confrontées à l’étroitesse du
marché local, à la cherté des facteurs de production (matériels techniques ; coûts des matières
premières et des connexions) ; et à l’absence de structures d’approvisionnement collectif en
matières premières et à des difficultés de promotion et de commercialisation de leurs produits
dans un environnement régional à pouvoir d’achat limité. Par conséquent, leur contribution au
développement social et économique de leur région est fortement limitée par ces contraintes.
Pour se développer, ces structures ont besoin d’un accompagnement pour surmonter les
obstacles de : l’accès au financement et à la formation (montage de dossier, gestion des
projets, formation technique spécialisée) ainsi qu’à l’information (sur les financements et sur les
marchés et leurs opportunités) ; l’achat d’équipements matériels. Toutefois, il leur appartient
de relever le défi d’organiser la complémentarité de leurs actions et la solidarité nécessaire pour
aboutir à un système de corps de métiers viable qui contribuent à l’essor du secteur culturel et
touristique.
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